Niger
Les Nigériens se préparent à retourner aux urnes, pour le double scrutin présidentiel et législatif du dimanche 27 décembre prochain.
Dans les rues de Niamey, hormis les affiches de candidats, cette élection n'émerveille pas grand monde. Les trente candidats en lice pour le fauteuil présidentiel devront redoubler d'efforts s'ils veulent motiver les près de 7 millions d'électeurs attendus dans les bureaux de vote.
Interrogés, plusieurs Nigériens n'attendent pas un grand changement de cette élection.
"Je voudrais que tout le monde profite de la politique, car pour l'instant elle n'est que pour le président, sa famille et la famille de sa femme. Ce n'est vraiment pas normal, on ne pense jamais aux pauvres. Le principal problème est qu'il y a beaucoup d'insécurité dans le pays. Avant, j'habitais à 30 kilomètres, mais je ne peux plus y aller à moto. Donc vous ne pouvez pas dire que vous êtes en sécurité, lâche une habitante. "
Parmi les candidats, un ancien président de la République Mahamane Ousmane, élu en 1993 et renversé par un coup d'Etat militaire en 1996. Salu Djibo, ex-chef de la transition militaire, de 2010 et 2011, des anciens ministres Amadou Boubacar Cissé, Seini Oumarou, ou encore Bazoum Mohamed, protégé du président sortant Mahamadou Issoufou.
Son parti, le PNDS TARAYYA, parti nigérien pour la démocratie et le socialisme a remporté les élections régionales et municipales, un test avant le scrutin du dimanche 27 décembre, pour lequel, il part largement favori.
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