Soudan
Alors que le conflit fait toujours rage au Tigré, le camp d'Oum Raquba au Soudan peine à accueillir les dizaines de milliers de réfugiés qui traversent la frontière ethiopienne.
Les installations sanitaires du camp font face à un nombre de patients grandissant. Femmes enceintes, blessés de guerre Alam Kafa a été blessé par un éclat d'obus dans la ville d'Himoras. Trois jours de marche, en douleur, pour fuir les combats. Aujourd'hui, sa jambe infectée, il attend toujours une place dans l'hôpital le plus proche.
"Quand il fait froid, ça fait tellement mal. La nuit, je dois serrer une couverture autour de ma jambe pour essayer de dormir, mais je n'y arrive pas. Quand il fait froid, j'ai tellement mal" dit Alam Kafa, en se tenant la jambe.
A même le sol, le personnel médical du camp s'efforce de traiter le mieux possible les patients. Mais dans la clinique, les places sont rares, et les équipes sont débordées.
"Nous recevons entre 80 et 90 patients chaque jour", explique Javanshir Hajiyev, qui dirige l'équipe de Mercy Corps dans le camp. "Les maladies les plus fréquentes, celles que l'on voit le plus en terme de chiffres sont en premier les maladies diarrhéiques, puis les infections respiratoires et le paludisme."
Aujourd'hui près de 8 000 personnes vivent aujourd'hui dans le camp surpeuplé d'Oum Raquba, alors que celui-ci n'était pas censé en accueillir plus de 5 000.
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