Portugal
"O Fim do Mundo" était en compétition en 2019 au festival de Locarno, en Suisse, et vient d'être récompensé au festival IndieLisboa.
Après huit ans passés en maison de correction, Spira revient à Reboleira, un bidonville en cours de destruction dans la banlieue de Lisbonne. Il retrouve ses amis et sa famille, mais aussi la dure réalité de l'endroit. C'est le commencement de la "fin du monde", le deuxième long-métrage du réalisateur luso-suisse Basil Da Cunha. Le film marque les débuts au cinéma de plusieurs jeunes capverdiens, tous résidents du quartier, le ghetto comme ils l'appellent.
"Les trois protagonistes que j'ai choisis sont des enfants que j'ai vus grandir. Ce sont les enfants de mes amis et j'ai pensé qu'il était important de dépeindre la réalité dans laquelle ils vivent et de rendre hommage à notre quartier, qui est Reboleira et qui disparaît progressivement", explique le réalisateur.
La "fin du monde", une fiction ancrée dans une réalité, au cœur d'une communauté capverdienne, aussi portugaise, mais qui, de l'avis du réalisateur, est invisible pour la société dans laquelle elle vit.
"Le cinéma sert à inscrire des communautés malheureusement dans l'ombre dans l'histoire d'un pays ", dit Basil Da Cunha.
" O Fim do Mundo" est sorti le 17 septembre dans les salles portugaises.
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