Tunisie
En plein désert tunisien, une cinquantaine de jeunes manifestants occupe le site pétrolier d’El-Kamour.
Les protestataires se sont mobilisés à l’appel de la coordination du même nom, créée lors d’un premier sit-in sur les sites pétroliers en 2017.
À cette époque, l’accord d’El-kamour avait été signé, garantissant le recrutement de plus de 1500 jeunes. Aujourd’hui, il n’a toujours pas été appliqué.
“Nous attendions la mise en œuvre de l’accord d’El-Kamour. Le gouvernement est toujours en état d’hibernation. Nous sommes à El-Kamour et nous allons nous rendre à la vanne (d’huile). Nous irons bientôt près de la valve. Notre objectif est la valve. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Nous espérons fermer la valve et qu’ils (le gouvernement) ne viendront pas nous supplier de l’ouvrir. Parce que cette fois, ouvrir la valve ne sera pas facile”, lance Dhaou Ghoul, manifestant.
Le sud de la Tunisie fait partie des régions marginalisées du pays, où le chômage est nettement plus élevé que la moyenne nationale et les infrastructures publiques défaillantes.
La production de pétrole tunisienne est modeste, avec 38.000 à 40.000 barils par jour en moyenne, dont 55 % environ est extraite dans la région de Tataouine, où sont implantés l’Autrichien OMV, l’Italien ENI et l’Anglais Atog, selon le ministère de l‘Énergie.
Grâce à ce sit-in, les manifestants bloquent les véhicules appartenant aux six sociétés d’exploitation de gaz et de pétrole qui opèrent dans la zone.
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