Somalie
Les islamistes shebab ont attaqué mercredi deux bases militaires somaliennes, avant d‘être repoussés, notamment avec l’aide de troupes de l’Union africaine, a indiqué un responsable de l’armée somalienne.
Dans l’attaque la plus importante, un kamikaze à bord d’un véhicule bourré d’explosifs a emprunté un pont menant à la base de Qoryoley, située à environ 95 km à l’ouest de Mogadiscio, puis l’a fait exploser.
Auparavant, les shebab, affiliés à Al-Qaïda, avaient attaqué la base militaire de Ceel-salini, à une trentaine de kilomètres de là.
“Les terroristes ont mené une attaque (…) contre les bases militaires de Qoryoley et de Ceel-salini mais nos courageux garçons les ont repoussés”, a déclaré Mohamed Adan, commandant dans une ville voisine. Les shebab “ont subi de lourdes pertes ce (mercredi) matin et l’armée contrôle maintenant totalement la situation dans les deux zones”, a-t-il ajouté.
“Ils ont partiellement détruit le pont” menant à la base de Qoyroyel “en utilisant un véhicule chargé d’explosifs”, a-t-il dit.
Des hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) ont aidé à repousser les assaillants, a ajouté le responsable militaire. On ignorait dans l’immédiat le bilan de ces attaques.
“La situation est calme maintenant”
Selon des témoins, des dizaines de shebab lourdement armés ont pénétré dans la ville de Qoryoley et ont pris la parole devant un groupe d’habitants avant de se retirer.
“Les combattants shebab sont entrés dans la ville et l’un de leurs commandants a parlé avec des habitants rassemblés avant qu’ils ne quittent la ville. La situation est calme maintenant et les forces somaliennes, avec le soutien de soldats de l’Amisom, patrouillent dans les rues”, a déclaré un habitant, Ali Moalim, joint par téléphone à Qoryoley.
Les shebab ont revendiqué l’attaque dans un communiqué, affirmant s‘être emparés d’“une quantité importante de fournitures militaires”.
Les shebab, qui sont affiliés à Al-Qaïda, mènent régulièrement des attaques à la voiture piégée. Ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de l’Amisom.
Chassés de Mogadiscio en 2011, ils ont perdu l’essentiel de leurs bastions mais contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent leurs opérations.
AFP
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