Nigéria
Le Nigeria maintiendra ses subventions sur les produits pétroliers, a déclaré mercredi son ministre des Finances bien que le Fonds monétaire international (FMI) lui conseille de les éliminer afin de protéger les finances publiques.
Premier producteur de brut en Afrique et première puissance économique du continent, le géant ouest-africain verse de larges subventions pour la consommation de l’essence. Le pays est toutefois contraint d’importer l’essentiel de sa consommation intérieure en raison d’un système de raffinage défaillant, extrapolant ainsi les ressources dédiées aux produits pétroliers.
Dans un contexte de crise économique due à la chute drastique des cours de pétrole, le Nigeria doit dès lors conjuguer sa croissance molle à l’aide à la population. Pour le Fonds monétaire international, toutefois, il est impérieux que le pays supprime la subvention de l’État sur l’essence afin d’attribuer les fonds économisés à la construction d’hôpitaux, de routes et d’écoles.
Si le gouvernement est d’accord avec l’avis du FMI, il plaide cependant pour que les populations soient préparées en conséquence avant l’application d’une telle mesure. “Nous devons trouver une formule qui fonctionnera pour le Nigeria. Et jusqu‘à ce que nous fassions cela, nous ne devrions pas envisager de supprimer la subvention”, a déclaré aux journalistes Zainab Ahmed, la ministre nigériane des Finances.
Sorti d’une récession en 2017, le Nigeria cherche les voies et moyens afin de rebooster son secteur privé et ainsi faire redécoller la croissance.
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