Zimbabwe
C’est une sortie très attendue. Depuis son exil sud-africain, l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa a enfin réagi au coup de force de l’armée perpétré il y a près d’une semaine, consécutif à son limogeage.
Dans une déclaration envoyée à la presse, M. Mnangagwa a joint ce mardi sa voix à celles exigeant le départ du président Mugabe. Il l’a appelé à démissionner afin de “préserver son héritage” et de permettre “au pays d’avancer”. “La voix du peuple zimbabwéen est celle de Dieu”, a-t-il affirmé avant d’ajouter que “les Zimbabwéens ont exprimé leur manque de confiance au leadership de Mugabe”.
Investi nouveau chef de la Zanu-PF, le parti au pouvoir du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, l’ex vice-président, ne compte pas pour autant rentrer au pays. L’homme désigné pour succéder au président Mugabe a confié qu’il ne rentrera de son exil sud-africain que lorsque sa sécurité sera assurée.
Alors que la situation semble s’enliser au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a rejeté jusque-là tous les appels à sa démission. Dimanche, il a annoncé qu’il présiderait un Conseil des ministres ce mardi, mais également le congrès de la Zanu-PF en décembre.
Des déclarations qui ont davantage amplifié la révolte populaire et la colère de son propre camp. De son côté, l’armée a cependant appelé au calme et à la patience le temps de trouver une sortie honorable pour ce héros de l’indépendance zimbabwéenne.
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