Immigration clandestine
Longtemps, les candidats à l’exil ont emprunté les routes libyennes pour atteindre l’Europe mais la répression exercée par l’Italie et la Libye a forcé migrants et passeurs à trouver d’autres alternatives.
La Tunisie plus précisément où les contrebandiers proposent aux migrants des places sur des bateaux surpeuplés.
“Cette période, entre septembre et octobre, est la saison de l’immigration illégale, révèle Hasse Rebhi, capitaine d’un navire de la Garde côtière tunisien. Certains travaillent tout l‘été comme saisonniers, ils économisent puis essaient de partir pour l’Europe à cause des conditions sociales en Tunisie comme le chômage etc. Dans la mesure du possible, nous localisons et ramenons sur la côte quiconque a franchi illégalement les frontières.”
En Tunisie la loi punit de deux mois de prison ceux qui tentent de migrer clandestinement, mais cette mesure n’arrête plus les jeunes Tunisiens. Les garde-côtes ont déjoué 900 tentatives de départ en septembre, contre 170 au mois d’août.
“J‘étais en Italie, j’habitais là-bas, j’avais ma dignité là-bas Dieu merci, mais en Tunisie, il n’y a rien, rien, rien, pas de dignité, rien”, témoigne dans l’anonymat, un immigré clandestin.
Rien qu’en septembre, 1 400 Tunisiens, soit près de 50 par jour ont quitté le pays par la mer et sont arrivés en Italie. C’est 4 fois plus que la moyenne habituelle.
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