Sierra Leone

Un peu plus de deux semaines après les inondations et le glissement de terrain qui ont fait 500 morts à Regent, une ville proche de la capitale sierra-léonais, Freetown, un survivant nous ramène au moment où la catastrophe s’est produite.

Plus de 1 000 personnes sont mortes dans ce qui a été décrit comme l’une des pires catastrophes naturelles causées par des inondations en Afrique.

Hassan Turay, un jeune chef du quartier, raconte qu’il a perdu de nombreux amis et des membres de sa famille dans l‘éboulement.

‘‘La maison en zinc que vous voyez là-bas est la mienne. Mon frère qui a perdu deux de ses enfants était près de chez moi. Leur maison a été inondée, mais les deux enfants sont morts parce qu’ils étaient encore au lit. La plupart des gens qui sont morts étaient encore au lit lors de l‘éboulement, alors qu’il pleuvait encore. Une des personnes que nous avons perdues était le Capitaine Jimmy, c‘était mon voisin, il est mort avec sa famille. Sa femme était policière. Ils sont tous morts’‘.

Selon les autorités, plus de 800 personnes sont toujours disparues.

Pendant ce temps, les recherches de corps coincés sous les décombres se sont intensifiées sur le lieu de l‘éboulement alors que les agences humanitaires ont mis en garde sur le fait que les cadavres coincés dans la boue sont susceptibles de contaminer les sources en eau et de provoquer des épidémies de maladies.

La menace d‘éboulement mortel est de plus en plus forte en Afrique de l’Ouest et centrale du fait de fortes précipitations, de la déforestation et de la hausse des populations urbaines, selon des experts.