Côte d'Ivoire
Une grève des prestataires de services, agents de sécurité et d’entretien, qui réclament sept mois d’arriérés de salaire, entravait jeudi le fonctionnement du plus important hôpital de Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire.
Aucun service, y compris le bloc opératoire, n’a été nettoyé, empêchant les médecins de procéder à des interventions chirurgicales, a déclaré Richard Kassi, responsable d’une société de sécurité qui exerce dans ce centre hospitalier et universitaire (CHU).
“Cela fait sept mois que le CHU n’a pas payé nos factures donc nous avons des difficultés pour payer nos agents”, a-t-il expliqué à l’AFP.
“Nos agents se lèvent à 4 heures du matin pour venir au travail. Ils nous ont donné un préavis de grève et étant impuissants, on l’a signifié au CHU. Et aujourd’hui, ils sont en grève pour revendiquer sept mois d’arriérés de salaires”.
“On nous a fait savoir que c’est un problème de budget, que l’Etat n’envoie pas d’argent pour couvrir les prestations” a-t-il ajouté.
Cette situation d’arriérés de salaire concerne 123 agents, selon Madoukoffi Doumbia, responsable du service entretien.
La grève est prévue durer “trois jours”, mais sera reconduite “tant que nous ne serons pas payés”, a déclaré Mme Doumbia.
La Côte d’Ivoire fait face à une large grogne sociale depuis des mois. Les fonctionnaires ont mené plusieurs mouvements de grèves pour réclamer des augmentations de salaires et le paiement d’arriérés.
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