Soudan
Le Soudan n’est pas une menace pour la sécurité des États-Unis, a déclaré mardi un responsable à Khartoum après la décision de la Cour suprême américaine de réinstaurer partiellement un décret anti-immigration.
Lundi, la Cour a offert une victoire politique à Donald Trump, en remettant partiellement en vigueur son décret très controversé.
Le décret interdisant temporairement l’entrée aux États-Unis des ressortissants de six pays musulmans – Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen – s’appliquera vis-à-vis de quiconque “n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis”.
“Le Soudan, son gouvernement et ses citoyens ne sont pas une menace pour la sécurité nationale américaine”, a déclaré le responsable du ministère soudanais Abdelghani El-Naïm tout en disant respecter le droit des États-Unis à protéger leur sécurité.
“Le Soudan coopère pleinement avec les Etats-Unis”, a-t-il insisté en espérant que cette mesure n’aurait aucun impact sur une décision attendue de Washington en vue d’une levée de sanctions économiques imposées depuis 20 ans.
AFP
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