Somalie
On en sait un peu plus sur le bateau pavillon sri-lankais détourné au large des côtes somaliennes. L‘équipage, estimé à huit personnes est toujours tenu en captivité par plus d’une vingtaine d’hommes somaliens.
Mardi, ces derniers ont demandé une rançon pour que les otages soient libérés. Le montant de cette rançon n’a pas encore été décidé, a précisé la mission anti-piraterie de l’Union européenne dans la région.
Dirigé par huit maris sri-lankais, l’Aris 13, du nom de ce navire, transportait du carburant de djibouti vers la capitale somalienne Mogadiscio. Mardi, après son détournement, il a été repéré hors de la ville d’Alula.
Dans un entretien avec la VOA, l’un des assaillants somaliens a expliqué les motivations derrière leur acte. “Nous sommes des pêcheurs et non des pirates”, a-t-il d’emblée précisé. “Nous avons décidé, en tant que pêcheur locaux, de résister à la pêche illégale. Nous avons pris les armes pour nous défendre et nous continuerons”, a-t-il argué.
Nur, un pêcheur somalien a confirmé cette thèse à l’Associated Press. À l’en croire, les pirates “ont navigué à travers l’océan à la recherche d’un navire étranger pour le détourner depuis hier matin (lundi, Ndlr), a trouvé ce navire et est monté à bord”, a-t-il dit. “Les pêcheurs étrangers ont détruit leurs moyens de subsistance et les ont privés de la bonne pêche”, ajoute-t-il.
En octobre, l’ONU avisait pourtant sur le risque de résurgence de la piraterie qui s‘était estompée depuis 2012 grâce à des patrouilles des pays de l’OTAN, ainsi que la Chine, l’Inde et l’Iran au large de la Somalie.
Le détournement de ce navire sri-lankais est le premier d’un cargo commercial dans les eaux somaliennes depuis 2012.
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