Libye
L‘Égypte favorable à une résolution “politique” de la crise en Libye. Dans le cadre d’une réunion au Caire des pays voisins de la Libye, Sameh Choukri, le chef de la diplomatie égyptienne a plaidé auprès des principaux dirigeants des institutions libyennes se disputant le pouvoir, pour une “solution politique” du conflit.
En Libye, deux forces en présence maintiennent leur autorité sur le pays. D’un côté le gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale de Fayez al-Sarraj, de l’autre les forces du maréchal Khalifa Haftar qui contrôle une grande partie de l’Est libyen et s’appuient sur le Parlement élu de Tobrouk.
Toutefois, en dépit de leurs rivalités, ces deux autorités sont parvenues à éjecter les djihadistes de l‘État islamique (EI) de plusieurs territoires libyens. Les groupes armés de Misrata, dans l’ouest, ont notamment chassé l’EI de Syrte au nom du GNA. Quant à l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar, elle mène une vaste offensive depuis plus de deux ans contre l’EI dans la partie orientale du pays, notamment à Benghazi.
Pour le Caire, en plus de ces prouesses militaires, une alliance politico-militaire peut être encore plus avantageuse pour la Libye, ravagée par la guerre et les rivalités opposant ses différentes milices et tribus depuis la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi.
“Malgré les victoires remportées récemment dans la lutte contre le terrorisme, à Benghazi ou encore à Syrte, le terrorisme ne sera éradiqué de manière définitive en Libye qu’avec une solution politique”, a averti M. Choukri.
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