Nigéria
Le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré dimanche espérer que les 195 écolières de Chibok toujours retenues par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram seraient libérées, alors que le pays marque les 1.000 jours de leur captivité qui a suscité une vive émotion dans le monde.
Le gouvernement nigérian reste mobilisé pour parvenir à la libération de ces jeunes filles enlevées il y a presque trois ans dans la localité de Chibok dans le nord-est du Nigeria, a affirmé le chef de l’Etat.
Sur les plus de 200 écolières – en majorité chrétiennes – enlevées par le groupe islamiste Boko Haram en avril 2014, 195 sont toujours portées disparues.
Dans des vidéos diffusées en mai 2014, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait revendiqué ce kidnapping, affirmant avoir converti les jeunes filles à l’islam et vouloir les marier de force à ses combattants.
21 jeunes filles avaient été libérées en octobre 2016 à la suite de négociations entre Boko Haram et le gouvernement, mais le sort des autres jeunes filles demeure inconnu.
Le cas des lycéennes de Chibok a été un des points forts de la campagne du candidat Muhammadu Buhari élu en mai 2015. Elles sont devenues le symbole des victimes de l’insurrection islamiste qui ravage le nord-est du Nigeria. En langue haussa, Boko Haram signifie “l‘éducation occidentale est un péché”.
Relayé par les médias du monde entier, l’enlèvement de masse des lycéennes de Chibok avait provoqué une vague d’indignation internationale, notamment via Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls (Ramenez-nous nos filles), relayé jusqu‘à la Maison Blanche par la première Dame Michelle Obama.
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