Gabon
L‘équipe de l’avocat français Emmanuel Altit dit avoir transmis à la CPI des documents accusant les autorités gabonaises de crimes contre l’humanité.
Manifestations d’opposants brutalement réprimées, pillages, Assemblée incendiée, Quartier Général de Jean Ping pris d’assaut, interpellations par centaines, ces évènements qui se sont déroulés entre le 31 août et le 4 septembre dernier sont ceux contenus dans ce dossier. Un document qui a été monté après trois d’enquêtes menées au Gabon et à l‘étranger expliquent ces auteurs. Ils accusent Libreville d’avoir commis des crimes contre l’humanité lors des violences. Pendant que, les autorités annoncent un bilan de trois morts suite aux troubles, les partisans de Jean Ping parlent d’un bilan d’au moins 26 morts et de plusieurs disparus.
Selon Emmanuel Altit, “il ressort que les forces de l’ordre gabonaises se sont livrées, en particulier le 31 août 2016 à Libreville, à une attaque planifiée contre la population civile destinée à permettre le maintien au pouvoir” du président Bongo, ce qui, assure-t-il, constitue un crime contre l’humanité.
Fatou Bensouda, la procureure de la CPI avait annoncé fin septembre l’ouverture d’un examen préliminaire dans le pays après avoir été saisie du dossier par le Gabon. Cet examen préliminaire, étape préalable à l’ouverture d’une enquête, n’est pas limité à un camp ou un autre mais se penche sur l’ensemble de la situation.
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