Sud-Soudan
Une résolution a été déposée dans ce sens au Conseil de sécurité de Nations unies.
L’ambassadrice américaine aux Nations unies s’appuie sur le rapport du conseiller spécial Adama Dieng qui a visité le Soudan du Sud il y a une semaine. Samantha Power a invité les 15 membres du Conseil à considérer les commentaires de M. Dieng comme une piqûre de rappel. “Aucun d’entre nous ne peut dire qu’il ne l’a pas vu venir”, a-t-elle prévenu.
Le conseiller spécial des Nations unies a effectivement tiré la sonnette d’alarme. “J’ai vu tous les signes de la haine tribale et le fait que les civils soient pris pour cibles peut conduire à un génocide, si rien n’est fait pour l’arrêter”. Il a aussi clairement demandé au Conseil de sécurité et aux pays de la région d‘être unis et de prendre des mesures appropriées.
Mais la décision d’imposer un embargo n’est pas aussi simple à mettre en place. Les tentatives du Conseil de sécurité d’imposer une telle mesure se sont toujours heurtées au véto de la Chine et de la Russie. Les deux membres permanents doutent de l’efficacité d’un embargo dans un pays où les armes circulent depuis l‘époque de la guerre pour l’indépendance.
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