Etats-Unis
Hillary Clinton, une femme qui a marqué l’histoire. Déjà, lors de la convention démocrate à Philadelphie, elle ouvre une brèche dans le “plafond de verre” en obtenant l’investiture pour se battre pour la Maison Blanche.
“J’accepte votre nomination à la présidence des Etats-Unis“, clamait-elle, enthousiaste, à Philadelphie.
Hillary, c’est le triomphe de la persévérance, de l’endurance, mais aussi d’une femme déterminée qui s’y est préparé depuis longtemps.
“Il n’y a jamais eu un homme ou une femme, ni moi, ni Bill (Clinton), il n’y a eu personne de plus qualifié qu’Hillary Clinton pour servir en tant que Président des Etats-Unis d’Amérique“, disait alors Barack Obama.
Car l’ex-première dame sait bien dans quoi elle se lance, lorsque pour la deuxième fois, en avril 2015, elle annonce : “I’m running for President”…
Hillary a pour elle son expérience en tant que sénatrice de l’Etat de New York, puis de Secrétaire d’Etat durant le premier mandat de Barack Obama.
7 of Hillary Clinton’s biggest accomplishments. https://t.co/ILVQpFt9X3 @HillaryClinton #Hillary2016 #GOPdebate pic.twitter.com/FC3uprhcMq
— Hillary Clinton (@Hillary2016Pres) 24 septembre 2016
L’expérience du pouvoir est un atout, un atout de taille auquel s’ajoutent forcément les erreurs commises lorsqu’elle était aux affaires.
Pour le meilleur et pour le pire, elles refont surface pendant la campagne, comme cette photo d’elle lors de l’attaque contre Ben Laden :
“Maintenant, imaginez-vous Donald Trump assis dans la salle de commandement prendre des décisions de vie ou de mort pour le compte des Etats-Unis”, ironisait-elle pendant la campagne.
La mort de quatre de ses compatriotes lors d’une attaque terroriste à Benghazi en Libye en 2012, la poursuit ainsi que l’affaire des e-mails. C’est l’arme fatale de son adversaire, Donald Trump qui l’a brandie à chaque débat :
“J’ai commis une erreur en utilisant une boîte mail privée“, a-t-elle déclaré lors du premier débat face à Donald Trump, qui a aussitôt rétorqué : “ça c’est certain“. “Et si c‘était à refaire, je ferai évidemment les choses différemment. Mais je ne vais pas m’en excuser, c‘était une erreur, et j’en assume la responsabilité“, a-t-elle ajouté.”
Portée par le soutien des femmes, la candidate démocrate a réussi petit à petit à séduire une très grande partie de cet électorat en se présentant comme la championne de leurs droits.
“Monsieur Trump m’accuse de jouer la “carte femme”. Et bien si se battre pour la santé des femmes et pour des congés maternité payés et pour l‘égalité des salaires, c’est jouer la “carte femme”, alors je signe !“ disait-elle, en juin, à Los Angeles.
Au cours des trois débats face à Donald Trump, elle a fait un sans- faute, elle n’est pas tombée dans le piège des provocations de son adversaire, l’a poussé à être sur la défensive.
Mais le 28 octobre, à seulement 11 jours de l‘élection, l’affaire des e-mails refait officiellement surface avec une lettre du Directeur du FBI envoyée au Congrès. Clinton réagit immédiatement en lui demandant “tous les faits” sans délai.
FBI doc calls out @BillClinton
and suggests his pardon of Marc Rich,
major @TheDemocrats party donor,
was a bribe #PodestaEmails26 pic.twitter.com/4TrenbwnIY— Zach Haller (@zachhaller) 2 novembre 2016
Et sans délai, elle reprend sa campagne électorale. Le lendemain, elle pointe du doigt le moment choisi par le FBI pour faire ces “révélations” :
“C’est assez étrange, c’est assez étrange de sortir quelque chose comme ça avec aussi peu d’informations juste avant une élection. (…) Bien sûr, Donald Trump invente déjà des mensonges à ce sujet, il fait de son mieux pour confondre, tromper et décourager le peuple américain.“
Et encore une fois, soutenue par ses supportrices, c’est la Clinton battante qui rebondit :
“Ma mère m’a appris à ne jamais jamais abandonner (…) Je me suis battue toute ma vie pour les familles et les laissés-pour-compte et je ne m’arrêterai pas maintenant. Nous commençons juste…“
Mais cette fois encore, Hillary Clinton s’est arrêtée aux portes de l’Histoire…
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