France
François Hollande, le président français, était lui-même à la réception de ces porte-étendard du business en Afrique. Parmi eux, le Nigérian Aliko Dangote, l’Ivoirien Jean Kacou Diagou et le Marocain Othman Benjelloun.
Ils étaient une dizaine les patrons africains et français venus du Maroc, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria ou de la Tunisie à être reçus dans les salons de l‘Élysée vendredi. A l’ordre du jour, des projections sur le partenariat public-privé entre la France et l’Afrique, en vue de la création de richesses et d’emplois.
Aliko Dangote, première fortune africaine, faisait partie de cette délégation d’hommes d’affaires qui ont été les hôtes du chef de l‘État français, François Hollande.
“Lorsque les chefs d‘États se rencontrent, ils ne parlent pas que de sécurité. Je crois que le partenariat public privé est aussi au cœur de leurs discussions et c’est très important, car cela apportera beaucoup d’opportunités pour les Africains et pour les Français”, a déclaré le milliardaire nigérian après les discussions.
Un avis largement partagé par Lionel Zinsou, co-président de la Fondation Africa-France, qui voit en cette rencontre une opportunité pour “réaliser la croissance et de créer des emplois aussi bien en France qu’en Afrique”.
Des parts de marché à récupérer
Le président français passe lui-même aux manettes de ces échanges, alors que se tenait il y a à peine quelques jours, le sommet Afrique-France qui a rassemblé en France des centaines d’entrepreneurs français et africains.
En effet, l’environnement des affaires en Afrique s’y prête. Avec la montée en puissance des nations comme la Chine, l’Inde ou encore le Japon qui investissent le marché, et même des entreprises africaines qui émergent largement sur le continent, la France y laisse des proportions considérables.
Bien d’exemples comme celui du sud-africain MTN Group qui est au coude à coude avec le français Orange dans le domaine des télécommunications, ou encore les groupes Banque Centrale Populaire, BMCE Bank of Africa, Attijariwafa Bank, UBA, Ecobank qui aparaissent désormais comme de sérieux concurrents de la Société générale qui a longtemps dominé le marché des banques, en sont l’illustration.
Par ailleurs, en associant des patrons de l’Afrique anglophone et maghrebine, la France veut se départir de cette image “d’amie de l’Afrique francophone” née du passé de la colonisation. Aujourd’hui, les investisseurs français veulent veulent reconquérir l’Afrique, tout court.
Le prochain sommet Afrique-France prévu à Bamako, la capitale malienne, en janvier, devrait permettre de rejeter les bases du partenariat entre le continent et la France.
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