Sud-Soudan
Les cinq athlètes sud-soudanais de l‘équipe olympique des réfugiés, voient en leur participation aux jeux de Rio, une chance de ramener la paix dans leur pays meurtri par la guerre civile.
C’est lors des tests organisés par le CIO au camp de réfugiés de Kakuma au Kenya l’année dernière qu’ils ont été repérés. Face à la presse dimanche à Rio, ils ont tenu à rester positifs et confiants.
« C’est un bon moment pour tous les réfugiés, pas uniquement pour ceux qui participent, car comme vous le savez, nous représentons les millions de réfugiés dans le monde entier. Et c’est aussi l’occasion de montrer aux réfugiés qu’ils valent quelque chose », a déclaré James Chiengjiek, athlète sud-soudanais de l‘équipe olympique des réfugiés.
Ils espèrent également que le fait d‘être aux jeux sans la délégation du Soudan du Sud, amènera les dirigeants de leur pays à oeuvrer pour la paix.
« Nous sommes malheureux de voir le drapeau du Soudan du Sud ici au Brésil et de ne pas pouvoir le représenter. C’est un message pour nos dirigeants, qu’ils comprennent qu’ils doivent combattre la corruption et le tribalisme, » a indiqué Yiech Pur Biel, un autre sud-soudanais membre de l‘équipe olympique des réfugiés.
Cette toute première équipe olympique des réfugiés de l’histoire, sera l’une des principales attractions de la cérémonie d’ouverture des jeux ce vendredi. Les 10 athlètes de 4 nationalités différentes qui la composent, défileront sous la bannière du CIO.
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