Irak
Des manifestants assis à la place des députés irakiens. Ces images proviennent de l’intérieur du parlement à Bagdad, qui a été envahi ce samedi par plusieurs centaines de personnes, venues exprimer leur colère après le rejet d’un nouveau gouvernement. Des parlementaires ont été pris à partie, des équipements ont été saccagés.
Ces débordements sont intervenus après que l’influent dignitaire chiite Moqtada al-Sadr a dénoncé l’impasse politique en Irak. Ses partisans, réunis par milliers, ont alors forcé l’entrée de la Zone verte, qui abrite les principales institutions du pays.
“On veut mettre la pression sur les parlementaires parce qu’ils ne sont pas honnêtes. Ils doivent servir le peuple.”, explique un manifestant.
Sous pression, le Premier ministre Haïder al-Abadi ne parvient pas à former un gouvernement de technocrates, plus à même selon lui, de mener à bien les réformes. Mais il s’oppose aux partis politiques.
Cette crise inquiète les Occidentaux notamment, car elle risque de court-circuiter le combat de Bagdad contre le groupe Etat islamique. Les djihadistes sont à l’origine ce samedi d’un attentat contre un pèlerinage chiite, qui a fait une vingtaine de morts près de Bagdad.
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