Afrique
L’expansion en Afrique d’Uber, la société de reservation de taxi en ligne inquiète certains milieux.
Après le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc et l’Egypte, la société de voiture en ligne Uber va s’installer en Tanzanie, en Ouganda et au Ghana cette année.
Uber compte recruter, pour ces nouvelles destinations, des chauffeurs de taxis traditionnels, selon Alon Lits, son directeur pour l’Afrique subsaharienne.
Cette expansion se heurte cependant à l’opposition des chauffeurs de taxis traditionnels qui accusent la société américaine de concurrence déloyale. Les employés de la société sont souvent victimes de menaces.
En févier dernier, les chauffeurs de taxi avaient lancé un ultimatum au gouvernement kényan, lui donnant une semaine pour résilier la licence d’exploitation d’Uber, faute de quoi, ils menaçaient de paralyser le transport routier.
En Afrique du Sud, l’année dernière, la ville du Cap a obligé les chauffeurs de l’enseigne américaine à se faire enregistrer et à posséder une licence similaire à celle des taxis compteurs. Une mesure prise pour tenter de calmer la grogne des chauffeurs traditionnels.
La société américaine est peut-être victime de son succès auprès des inconditionnels des technologies de l’information et de la communication. ‘‘Mes collègues et amis eux aussi pensent que ces applications leur ont facilité la vie : certains envoient leurs enfants à l‘école avec Uber”, affirme Hani, un trentenaire qui utilise fréquemment ces VTC (voiture de tourisme avec chauffeur Ndlr) dont le prix de la course est plus abordable que celui du taxi traditionnel.
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