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FIFA : les promesses du Prince Ali Bin Hussein

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Candidat à la succession de Sepp Blatter à la tête de la Fédération internationale de football association, le Prince Ali Bin Al Hussein a présenté ce jeudi, à l’occasion d’une conférence au Press Club suisse, les reformes qu’il mettra sur pied s’il est élu le 26 février prochain.

Le Jordanien promet plus d‘éthique, de transparence, de démocratie et une meilleure gestion financière.
Il entend aussi mettre fin à la culture de la peur au sein de l’instance. La FIFA ne doit plus être ‘‘un bunker’‘, a -t-il notamment déclaré.

Sur sa feuille de route figure aussi la lutte contre le racisme, le sexisme et toutes autres formes d’exclusions. Le candidat met en lumière fondamentalement le droit des femmes à jouer, avec ou sans voile. Ali Bin Hussein se dit aussi favorable au passage de 32 à 40 équipes lors des phases finales de la coupe du monde de football.

Le Prince Ali promet par ailleurs la publication du rapport Garcia, du nom de l’ex- procureur de New-York, sur l’attribution de la coupe du monde 2018 à la Russie et 2022 au Qatar. Des attributions entourées de soupçons de corruption.

‘‘Avant de me prononcer sur la Russie et le Qatar, j’attends d’avoir tous les éléments en main. Mais une chose est sûre, il faut examiner dans le détail ce qui s’est passé. Il s’agit pour la FIFA de sa dernière chance de tourner la page et d‘écrire un nouveau chapitre. ‘’, souligne -t-il.

La FIFA connaît la plus grande crise de son histoire. Plusieurs cadres de l’instance sont poursuivis pour des cas présumés de corruption. Pour le Prince Ali, il faut agir maintenant, afin de redorer son blason. Pour lui, le 26 février prochain, ‘‘le choix est simple : soit on change le système, soit on ne change que le nom du président. Et Ali est le seul choix possible si l’on veut changer le système’‘.

Il affirme avoir été un des premiers à quitter le comité exécutif de la FIFA à cause des désaccords sur son fonctionnement et à défier le président Blatter, entre autres. Mais il ne semble pas avoir les faveurs des pronostics. Et pour cause : des confédérations ont déjà choisi de soutenir d’autres candidats.

L’ UEFA, a exprimé son soutien à Gianni Infantino, la CAF a porté son choix sur Cheik Salman du Bahreïn. ‘‘Il ne faut pas voter en fonction des intérêts régionaux, mais des intérêts du football dans son ensemble’‘, répond-il.