Mine
Dans plusieurs zones de conflits, le nombre de victimes de munitions mortelles non explosées ne cesse d'augmenter, selon l'Observatoire des mines des Nations Unies.
Au Soudan, la situation est également très préoccupante. Les équipes de déminage craignent pour les 1,5 million de civils de retour dans la capitale, Khartoum. Mais pas que, la situation à El Fasher inquiète aussi.
"Nous sommes profondément préoccupés par la situation à El Fasher. El Fasher a été assiégé pendant plus de 500 jours et les bombardements n'ont jamais cessé. Même aujourd'hui, vous savez qu'il n'a pas complètement cessé. Des rapports font également état de la présence de mines terrestres. La situation est donc très préoccupante et l'accès à cette zone constitue un défi majeur...'', a déclaré Sediq Rashid, chef du programme d'action antimines de l'UNMAS au Soudan.
Au Nigeria, les mines représentent une menace constante pour les déplacés qui tentent de rentrer au bercail. Souligne le Service antimines de l’Organisation des Nations Unies.
‘’Ils ont commencé à fermer les camps de déplacés internes, puis ont encouragé les gens à retourner dans leurs communautés d'origine ou dans des zones de réinstallation. Malheureusement, notre analyse montre que 80 % de toutes les victimes civiles se trouvent dans 11 des 15 zones de retour.’’, a déclaré Edwin Faigmane, chef du programme de lutte antimines de l'UNMAS au Nigeria.
En 2024, 6 279 personnes ont été tuées ou blessées par des mines ou des restes explosifs de guerre, soit le total annuel le plus élevé depuis quatre ans, selon l’ONU.
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