Immigration clandestine
L'Eswatini a reçu 5,1 millions de dollars du gouvernement américain dans le cadre d'un accord visant à accepter des ressortissants de pays tiers expulsés par l'administration Trump.
Le ministre des Finances du pays a confirmé que l’Eswatini fait partie des plusieurs pays africains qui ont accepté cet accord qui s’inscrit dans le cadre de la politique de répression de l'immigration illégale menée par le président Donald Trump. Parmi les autres pays concernés figurent le Soudan du Sud, le Ghana et le Rwanda.
Les détails de ces accords n'ont pas été divulgués, et le gouvernement d'Eswatini fait l'objet d'une action en justice intentée par des avocats spécialisés dans les droits de l'homme qui affirment que cet accord secret est inconstitutionnel.
Le ministre des Finances, Neal Rijkenberg, a confirmé le montant de 5,1 millions de dollars dans un SMS, mais a refusé de donner plus de détails, affirmant que la transaction avait été traitée par le Premier ministre et qu'il n'en avait pris connaissance qu'après coup.
Reuters a pu consulter une copie non vérifiée de l'accord, sur lequel les deux gouvernements ont jusqu'à présent refusé de s'exprimer.
Le document, signé le 14 mai à Mbabane, la capitale de l'Eswatini, stipule que les États-Unis fourniront à l'Eswatini 5,1 millions de dollars pour « renforcer ses capacités en matière de gestion des frontières et des migrations » et qu'en échange, l'Eswatini acceptera jusqu'à 160 personnes expulsées de pays tiers.
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