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Tanzanie : les troubles post-électoraux s'étendent jusqu'à la frontière kényane

Des manifestants descendent dans les rues d'Arusha, en Tanzanie, le jour des élections, mercredi 29 octobre 2025.   -  
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Tanzanie

Les manifestations qui se poursuivent en Tanzanie à la suite d'une élection contestée se sont étendues à la frontière avec le Kenya jeudi.

Le trafic transfrontalier s'est arrêté dans la ville frontalière kenyane de Namanga, à la suite d'affrontements entre les manifestants et les policiers tanzaniens.

Selon des témoins oculaires, les tensions se sont aggravées lorsque des policiers tanzaniens ont lancé des grenades lacrymogènes de l'autre côté de la frontière.

La situation a perturbé les opérations commerciales transfrontalières, les commerçants et les voyageurs étant bloqués alors que les autorités des deux pays s'efforçaient de contenir les troubles.

Les troubles à la frontière se sont produits alors que les manifestations nationales en Tanzanie se poursuivaient pour la deuxième journée.

La participation aux élections de mercredi a été faible et le chaos a éclaté dans l'après-midi lorsque les manifestants ont incendié un bus et une station-service, attaqué des postes de police et vandalisé des centres de vote.

Deux personnes, un civil et un policier, sont mortes lors des manifestations de mercredi, selon Amnesty International.

Le gouvernement n'a pas encore fait de commentaires sur les victimes des manifestations en cours.

Le parti Chama Cha Mapinduzi, au pouvoir depuis l'indépendance en 1961, a cherché à étendre son autorité lors des élections de mercredi, les candidats des deux principaux partis d'opposition n'étant pas autorisés à se présenter.

La présidente sortante, Samia Suluhu Hassan, s'est retrouvée face à 16 candidats de plus petits partis qui ont à peine fait campagne.

L'organisme électoral a annoncé jeudi à la télévision d'État que Mme Hassan avait pris la tête du scrutin, recueillant 96,99 % des voix dans 8 des 272 circonscriptions dépouillées tôt jeudi.

Les législateurs du Parlement européen ont déclaré dans un communiqué jeudi que les élections n'étaient "ni libres ni équitables" et ont exhorté les partenaires démocratiques à "défendre fermement la démocratie et les droits de l'homme".

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