Tanzanie
La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a tenu son dernier meeting ce mardi à Mwanza, la deuxième ville du pays, alors que la campagne présidentielle touche à sa fin.
Devant une foule de sympathisants vêtus de vert, les couleurs de son parti Chama Cha Mapinduzi (CCM), la candidate a défendu son bilan en matière de lutte contre la corruption à la veille des élections générales.
"Nous nous sommes éloignés des problèmes de corruption et notre réputation s'améliore progressivement," a déclaré la présidente sortante.
"Nous poursuivons ce combat, mais en même temps, des domaines tels que la bonne gouvernance, la réconciliation, la recherche d'une nouvelle constitution et la préservation des traditions et de la culture tanzaniennes sont tous importants pour le bien-être de la nation et de son peuple," a-t-elle ajouté.
Les électeurs seront appelés aux urnes ce mercredi 29 octobre pour choisir le président, les membres de l'Assemblée nationale et les conseillers municipaux. Le vote anticipé a déjà commencé à Zanzibar.
"Nous espérons que le vainqueur donnera aux femmes les moyens d'entreprendre, ainsi qu'aux agriculteurs et aux éleveurs de bétail," souhaite Ghati Abdalah Shomete, une sympathisante du CCM.
Première femme à la tête de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan est arrivée au pouvoir en 2021 après la mort du président John Magufuli, dont elle était alors la vice-présidente..
Elle se présente à la fonction suprême pour la première fois et fera face à 16 autres candidats issus de plus petits partis.
Mais en l’absence d’une réelle opposition, la présidente sortante fait figure de grande favorite. La campagne présidentielle a en effet été marquée par l’exclusion des deux principaux partis d'opposition, Chadema et ACT-Wazalendo.
Le chef du Chadema, Tundu Lissu, est accusé de trahison. Arrêté en avril après avoir appelé à des réformes électorales, il demeure à l'heure actuelle en prison.
Quant au leader de l'ACT-Wazalendo, Luhaga Mpina, la commission électorale tanzanienne a invalidé sa candidature par deux fois.
Dans un rapport paru le 20 octobre, l’ONG Amnesty International accusait le pouvoir tanzanien de mener une répression sévère à l’encontre des dissidents, des journalistes, de la société civile et des défenseurs des droits humains à l’approche des élections.
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