Cameroun
Au Cameroun, la contestation ne faiblit pas, même si elle devient de moins en moins visible sur les réseaux sociaux. Depuis jeudi, l’accès à Internet est fortement perturbé.
L’organisation indépendante NetBlocks a confirmé sur X cette perturbation de la connectivité qui impacte des pays voisins.
De nombreux internautes dénoncent une action délibérée du pouvoir visant à museler l’opinion publique et à détourner l’attention des manifestations quasi régulières contre ce que les protestataires qualifient de fraude électorale orchestrée pour maintenir au pouvoir le président sortant, Paul Biya. Les opérateurs de téléphonie mobile expliquent ces perturbations par la coupure d’un câble sous-marin. Un argument jugé peu convaincant par une partie de la population, qui rappelle que le pays dispose de trois autres câbles opérationnels capables d’assurer la connexion.
Dans ce climat de méfiance, rappelons que la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier a été reportée au 27 octobre prochain par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a par ailleurs rejeté tous les recours demandant l’annulation pure et simple du scrutin. Le président sortant, Paul Biya, 92 ans, et son principal opposant, Issa Tchiroma, 76 ans, revendiquent chacun la victoire. Tandis qu’Issa Tchiroma appelle à des marches pacifiques, le RDPC, parti au pouvoir, exhorte la population à patienter jusqu’à la décision du Conseil constitutionnel.
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