Afrique du Sud
La Haute Cour de Pretoria a rejeté l’appel de la famille de l’ancien président Edgar Lungu, confirmant que son corps sera restitué au gouvernement zambien pour des funérailles d’État, malgré l’opposition de ses proches.
L’ancien président zambien Edgar Lungu, décédé en juin dernier dans un hôpital sud-africain à l’âge de soixante-huit ans, reste au cœur d’un vif différend. Sa famille, qui souhaitait organiser une inhumation privée en Afrique du Sud et empêcher la participation de l’actuel président Hakainde Hichilema à ses funérailles, voit son appel rejeté par la Haute Cour de Pretoria.
La juridiction a confirmé sa décision antérieure : la Zambie possède le droit légitime d’enterrer son ancien chef d’État. À Lusaka, l’État a salué ce jugement, affirmant partager la douleur de la famille, tout en rappelant qu’au-delà des querelles politiques, l’ancien chef de l’État « appartenait à la nation ».
Ce différend juridique s’inscrit dans le sillage d’une rivalité politique profonde entre Edgar Lungu et son successeur, le président Hakainde Hichilema. Une rivalité telle que la famille d’Edgar Lungu assure que ce dernier avait exprimé le souhait qu’Hichilema ne soit pas présent à ses obsèques.
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