Papouasie-Nouvelle-Guinée
Avant de quitter la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a de nouveau insisté sur l'urgence d'agir contre le changement climatique et de réformer le système financier international.
Son objectif : permettre aux pays en développement de mieux se faire entendre et de bénéficier d’un soutien accru.
Lors d’une conférence de presse à Port Moresby, le 5 septembre, Guterres a souligné la richesse culturelle et démocratique de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un pays multilingue et confronté à de grands défis alors qu’il célèbre ses 50 ans de démocratie ininterrompue.
Il a salué cet exemple de démocratie face à un contexte global où, selon lui, certains pays moins touchés remettent en question ces valeurs fondamentales.
Concernant la justice climatique, le chef de l’ONU a appelé la communauté internationale à soutenir les pays vulnérables, notamment en fournissant les ressources nécessaires pour l’adaptation, la résilience et la protection des populations face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Il a aussi insisté sur la nécessité de réformes pour que les nations comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée puissent mieux faire entendre leur voix au sein des instances internationales.
Guterres a rappelé que, pays à revenu intermédiaire, la Papouasie-Nouvelle-Guinée n’a pas accès aux financements concessionnels, un « injustice » qui doit être corrigée.
Il a conclu en appelant la communauté internationale à faire preuve de générosité en protégeant notamment les forêts et les océans de cette région riche en biodiversité.
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