Migrants
Après une nouvelle hausse des arrivées de migrants, la Grèce adopte une loi plus stricte contre les demandeurs d’asile. Mercredi, le Parlement a voté une mesure qui rejette l’asile pour ceux entrés en Grèce depuis des pays considérés comme sûrs par l’UE.
Les migrants sans papiers devront soit rentrer chez eux, soit être détenus deux ans, avec des amendes pouvant atteindre 10 000 euros.
Le ministre des Migrations, Thanos Plevris, a déclaré que la priorité de la Grèce était la sécurité de ses citoyens.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Kyriakos Mitsotakis en 2019, la Grèce a renforcé ses frontières : clôtures, patrouilles maritimes…
Elle a été en première ligne lors de la crise migratoire de 2015, quand plus d’un million de personnes cherchaient refuge en Europe.
Mais les flux ont diminué. Récemment, une recrudescence en provenance de Libye a conduit Athènes à suspendre temporairement le traitement des demandes d’asile en provenance d’Afrique du Nord.
L’ONU et des groupes de défense des droits s’inquiètent. Elles craignent que cette loi pénalise les migrants en besoin de protection.
Frontex, l'agence européenne aux frontières, examine déjà 12 cas de violations présumées des droits humains commises par la Grèce cette année.
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