Gaza
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre entre Israël et le Hamas a plongé la région dans une spirale de violence sans précédent. À Gaza, plus de 46 000 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé local, un chiffre qui inclut des milliers d’enfants et de femmes.
En Israël, les attaques menées par le Hamas ont coûté la vie à plus de 1 200 personnes, tandis qu’environ 250 otages ont été capturés. Pourtant, malgré la brutalité du conflit, des voix s’élèvent de part et d’autre pour réclamer la paix et un cessez-le-feu durable.
Dans la bande de Gaza, où les bombardements incessants ont détruit des quartiers entiers, Medhat Mussa, un père de famille déplacé, abrite ses proches dans un camp de fortune à Khan Younis, au sud du territoire. Malgré les conditions dramatiques, il garde l’espoir d’un arrêt des hostilités.
« Nous espérons que la pression américaine du gouvernement Trump et les médiateurs arabes, l'Égypte et le Qatar, seront sérieux et mettront fin à cette guerre. Nous sommes très optimistes que cette guerre se terminera, si Dieu le veut », confie-t-il avec une lueur de foi dans la voix.
Pourtant, les négociations en cours à Doha peinent à aboutir. Selon des responsables impliqués, le principal point de blocage porte sur la libération des otages, dont un tiers seraient morts après des mois de combats acharnés. Israël exige des preuves de vie avant d’accepter un échange, tandis que le Hamas affirme ne pas savoir précisément qui est encore en vie.
De l’autre côté de la frontière, des milliers d’Israéliens se mobilisent chaque semaine pour réclamer la fin des combats et le retour des otages.
À Tel Aviv, les rues bruissent de slogans exigeant un cessez-le-feu immédiat et critiquant la gestion de la crise par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Efrat Machikawa, nièce d’un otage, n’a pas mâché ses mots lors d’une manifestation : « Six soldats ont été tués à Gaza cette semaine seulement ! Combien de sang devra encore couler pour les intérêts personnels de Netanyahu ? Combien de sang à cause de croyances messianiques délirantes, au détriment de nos otages et de nos soldats ? »
Les manifestants dénoncent une stratégie jugée inefficace et réclament des négociations sérieuses pour ramener les otages à la maison.
La communauté internationale, notamment les États-Unis, multiplie les appels au calme. L’implication des médiateurs arabes, comme le Qatar et l’Égypte, a été saluée, mais leur efficacité reste à démontrer. Le Premier ministre israélien a récemment envoyé le chef du Mossad à Doha, signe d’une possible avancée.
Pour Idit Peterson, une manifestante israélienne, l’implication des grandes puissances est cruciale : « J'espère, vraiment j'espère, que le président Trump pourra influencer notre Premier ministre. Il est temps. Le peuple d'Israël veut que cette guerre se termine et que les otages rentrent chez eux. »
Malgré l’impasse diplomatique et les souffrances des populations civiles, une lueur d’espoir subsiste. Des militants israéliens et palestiniens se retrouvent régulièrement pour des veillées communes, symboles d’une aspiration partagée à la paix.
Tandis que les combats continuent de ravager Gaza, ces voix pacifiques rappellent que, au-delà des intérêts politiques et militaires, ce sont les vies humaines qui sont en jeu. Leur appel est simple : il est urgent de mettre fin à la guerre.
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