Liban
Dans la ville côtière de Sidon, les pêcheurs ont été contraints de cesser leur activité à cause des bombardements de l’armée israélienne. Sans autre source de revenus, ils ne peuvent subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.
Sur les côtes libanaises, les pêcheurs se font rares. Depuis le début des bombardements, l’armée israélienne a fait évacuer plus d'une douzaine de villes et de villages du sud-ouest du Liban. Parmi eux, la ville côtière de Sidon, où travaillaient de nombreux pêcheurs. “Il y a environ 400 ou 500 pêcheurs qui ont besoin de gagner leur vie ; ils ont besoin de manger et de nourrir leur famille. S'ils ne travaillent pas pendant une journée, ils risquent de se retrouver à mendier dans la rue. Israël nous interdit de sortir en mer, cela n'a pas de sens. Que peut-on trouver dans la mer ? Il n'y a rien qui justifie que l'on empêche les pêcheurs de sortir”, explique Mohammed Baouje, un pêcheur de la ville.
Un avenir incertain
La côte libanaise abrite 44 ports de pêche et sites de débarquement qui accueillent environ 3.000 navires de pêche artisanale. Ces pêcheurs libanais souffraient déjà d’une baisse de leur activité due à de nombreux facteurs : pratiques sauvages, manque de réglementation, destruction de l’habitat marin et surtout pollution.
L’intensification des bombardements de l’armée israélienne rend leur situation plus difficile. Tsahal a récemment annoncé que ses opérations allaient s’étendre dans la zone côtière du Liban.
Les récentes attaques ont poussé près de 1,2 million de personnes à quitter leur foyer au Liban.
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