Etats-Unis
Le Soudan traverse une période de violence intense, opposant l'armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par la famille Dagalo. Lors de son discours à l'ONU, le général Abdel-Fattah Burhan, chef de l'armée soudanaise, a clairement exposé les conditions nécessaires pour rétablir la paix dans le pays.
Burhan a souligné que les milices rebelles ne respectent aucune loi ni obligation internationale, exacerbant ainsi la violence qui ravage la nation. Il a déclaré : « Le Soudan est confronté à des défis très sérieux et, en fait, la guerre qui est menée ici est une conspiration. Elle est menée par un groupe qui s'est rebellé contre l'État pendant de nombreuses années. Ce groupe reçoit un soutien politique et logistique aux niveaux local et régional. Vous avez tous été témoins des crimes, des violations et des atrocités commis par ces rebelles. »
Dans ce contexte, l'armée soudanaise a lancé plusieurs offensives majeures pour reprendre le contrôle des zones stratégiques de Khartoum, qui sont largement aux mains des forces paramilitaires. Ces offensives visent à rétablir l'ordre dans la capitale et à limiter l'influence des FSR.
Malgré l'intensité des combats, Burhan a affirmé que toute paix durable ne serait envisageable qu'avec la soumission totale des milices. Les conditions pour un retour à la paix demeurent donc incertaines, laissant le pays dans une tragédie continue.
Ce discours met en lumière la gravité du conflit soudanais et les exigences strictes de l'armée pour envisager une fin aux hostilités, alors que la situation humanitaire continue de se détériorer.
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