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Afrique du Sud : une épidémie de rage détectée chez les phoques

Une otarie à fourrure sur Seal Island près du Cap, en Afrique du Sud.   -  
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Afrique du Sud

Après les multiples agressions de personnes par des phoques, les scientifiques ont réalisé des examens découvrant un foyer de rage chez les phoques, une grande première. Aujourd'hui, ils tentent d'éradiquer le virus.

Au moins 24 otaries à fourrure retrouvées mortes ou euthanasiées. Dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, des scientifiques affirment avoir identifié plusieurs cas de rage chez des phoques. Une première chez les mammifères marins. 

La rage, qui touche les mammifères, peut aussi être transmise à l'homme. Elle est mortelle dans la majorité des cas et peut sévir dès l’apparition des premiers symptômes. Ce virus qui se transmet par la salive a longtemps été observé chez les animaux sauvages tels que les ratons laveurs, les coyotes, les renards et les chiens domestiques. Cependant, il n'a jamais été signalé chez les mammifères marins. 

"Nous ne savons pas vraiment où et quand ces infections ont commencé. Il y a environ deux ans et demi, nous avons constaté une augmentation de l'agressivité des phoques à l'égard des personnes. Ce phénomène a augmenté de façon impressionnante. Nous avons surveillé cela de près et nous avons essayé d'en découvrir la cause. En mai dernier, nous avons soumis quatre phoques à des tests de dépistage de la rage et trois d'entre eux se sont révélés positifs", confie Gregg Oelofse, directeur du littoral de la ville du Cap.

Après la confirmation de ce foyer de rage, les scientifiques sud-africains tentent désormais de déterminer l'origine du virus. La théorie la plus probable serait la contamination par des chacals en Namibie, où ces animaux chassent les bébés phoques sur le littoral. À présent, les experts travaillent sur la vaccination des phoques pour éradiquer ce virus. Une opération qui s’annonce plutôt complexe.  

  

 

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