Kenya
Au Kenya, le ministère des Finances prévoit de réintroduire un certain nombre des mesures fiscales tiré du très controversé projet de loi de finances 2024 qui avait déclenché des manifestations meurtrières qui ont fait plus de 60 morts et poussé le président William Ruto à faire marche arrière face à la pression de la rue.
Parmi ces mesures, une taxe écologique sur la plupart des produits qui n'étaient pas au cœur de la contestation. Les serviettes hygiéniques seront exemptées.
À terme, cette taxe doit permettre de récolter plus d'un milliard de dollars pour combler le déficit causé par le retrait du projet de loi selon les autorités kényanes. De plus, cette mesure vise les produits considérés comme ayant un fort impact sur l'environnement, tels que les produits technologiques ou encore les matériaux d'emballage en plastique, entre autres.
Le gouvernement prévoit également de collecter davantage d'impôts en prolongeant de six mois la période d'amnistie fiscale, afin de permettre à un plus grand nombre de Kényans de remplir leurs déclarations.
Le ministère s'est engagé dans une course contre la montre pour mettre en place ces mesures fiscales d'ici le 30 septembre prochain. Pour contenir d'éventuelles manifestations, Nairobi annonce que ces nouvelles mesures permettront de payer les enseignants qui menacent de se mettre en grève, les forces de sécurité et de contribuer au financement des universités.
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