Etats-Unis
En temps de guerre, les femmes paient le prix fort, c'est ce qu'a confirmé le rapport de la représentante spéciale de l'ONU sur la violence sexuelle dans les conflits.
Pramila Patten, a rapporté mardi au Conseil de sécurité que les femmes et les filles sont confrontées à des niveaux accrus de violence sexuelle dans les contextes de déplacement.
« Le rapport de cette année met en lumière un niveau sans précédent de violence meurtrière utilisée pour faire taire les survivants à la suite d’une agression sexuelle. En 2023, des informations faisant état de victimes de viol tuées par leurs agresseurs ont fait surface en République démocratique du Congo et au Myanmar, démontrant la nécessité de renforcer les capacités médico-légales, les enquêtes et les processus de responsabilisation qui garantissent la protection des victimes et des témoins. » a déclaré Patten.
Niemat Ahmadi, fondatrice et présidente du Groupe d'action des femmes du Darfour, a mis en évidence la responsabilité des fournisseurs d'armes dans ces violences.
"Il convient de noter que sans la prolifération des armes, les niveaux de violence sexuelle que nous constatons actuellement au Soudan n’auraient jamais eu lieu. Les parties belligérantes au Soudan et leurs alliés extérieurs ont continué à violer l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité au Darfour." estime Ahmadi.
Au Soudan, les violences sexuelles sont généralisées, elles sont utilisées comme "un instrument de guerre", selon les experts de l'ONU, qui exigent que les auteurs de ces violences soient poursuivis.
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