Kenya
William Ruto accuse l'opposition de saboter l'économie avec ses appels à manifester contre la cherté de la vie. Dans un bain de foule qu'il s'est offert à Isiolo, dans l'est du Kenya, le président de la République a appelé à la fin des manifestations.
Opposition et parti au pouvoir ne parlent plus le même langage depuis des mois et les conséquences sur le terrain sont visibles. Depuis plus de quatre mois, la police n'hésite pas utiliser la force pour réprimer les manifestations de l'opposition voyant dans ces marches, une forme de contestation de la victoire du président Ruto à la dernière élection.
"Toutes les régions du Kenya, unanimement, disent non au sabotage de notre économie en recourant à la violence et à la destruction d'entreprises et des biens. Le Kenya est le seul endroit où nous nous sentons chez nous et nous devons le protéger par tous les moyens. Nous devons protéger notre démocratie ; nous devons protéger la paix dans notre pays parce que c'est la responsabilité collective de chacun d'entre nous en tant que citoyen, a lancé Ruto.
De son côté, la coalition Azimio dit militer pour faire annuler les nombreuses taxes adoptées par le gouvernement et faire plier le pouvoir en imposant un dialogue sur la hausse du coût de la vie.
En attendant, les affrontements sporadiques ont encore eu lieu à Nairobi et dans d'autres villes jeudi.
01:00
Tchad : détenu depuis le 16 mai, Succès Masra entame une grève de la faim
01:05
Ouganda : au pouvoir depuis 1986, Museveni en course pour un autre mandat
01:11
La Centrafrique dément les rumeurs sur la santé du président Touadéra
01:07
Kenya : un an après, l'hommage aux victimes des manifestations du 25 juin
01:09
Présidentielle en Côte d’Ivoire : Ouattara fait durer le suspens
01:10
Tunisie : l’ex-président Marzouki condamné à 22 ans de prison par contumace