Ouganda
Dans son discours sur l'état de la nation, le président ougandais Yoweri Museveni réaffirme son soutien à la loi antigay récemment votée par le Parlement.
Dans une déclaration commune publiée lundi après la signature de la loi, les groupes de défense des droits LGBT ont dénoncé une loi dangereuse et discriminatoire qui limiterait davantage les libertés de la société civile ougandaise.
"En Ouganda, les relations sexuelles sont confidentielles, même les relations hétérosexuelles. Par conséquent, si un homosexuel garde sa nature pour lui ou cherche confidentiellement de l'aide auprès des médecins ou des prêtres, cela n'enfreindra pas cette loi," a décrété le président ougandais.
Depuis la signature du projet de loi, les Pays-Bas ont gelé une subvention de sept millions d'euros au système juridique ougandais, tandis que le Danemark et la Norvège ont réorienté environ six millions d'euros chacun vers des initiatives du secteur privé, des agences d'aide et des organisations de défense des droits de l’homme.
Néanmoins, la loi antigay a bénéficié d'un large soutien dans le pays conservateur, où les législateurs ont défendu les mesures comme un rempart nécessaire contre l'immoralité occidentale.
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