Tunisie
En Tunisie, l'opposition ne décolère pas. Dimanche, encore à l'appel du Front de salut national, plusieurs militants étaient descendus dans les rues de Tunis pour réclamer la libération de leurs responsables emprisonnés depuis février pour accusations d'actes de terrorisme et complot contre la sûreté de l'Etat.
Depuis début février, les autorités ont incarcéré plus de 20 opposants et des personnalités parmi lesquelles des ex-ministres, des hommes d'affaires et le patron de la radio la plus écoutée du pays, Radio Mosaïque. Présent à la manifestation, Samir Ben Amor responsable du Parti républicain, un parti de l'opposition, a exigé un dialogue pour sauver la Tunisie : " nous appelons aujourd'hui à un dialogue national pour élaborer une feuille de route pour sauver la Tunisie, mettre fin à ce qui a commencé en juillet 2021 lorsque le président Kaïs Saied a pris les pleins pouvoirs, et revenir sur la voie démocratique."
Ces arrestations sont dénoncées par des ONG locales et internationales et visent entre autres des hauts cadres du Front de salut national et sa principale composante le parti d'inspiration islamiste Ennahada. Le président Kaïs Saied, a qualifié les personnes arrêtées de terroristes. Belgacem Hassen, du FSN, a demandé dimanche que le "parquet ou la justice prenne le relais (de la police, ndlr) et présente au peuple tunisien les accusations contre les détenus".
Les manifestants ont aussi évoqué le rejet il y a quelques jours par le président Saied "des diktats du FMI" avec lequel la Tunisie est en pourparlers depuis des mois pour une aide financière de près de 2 milliards de dollars.
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