Afrique du Sud
Bloquer l'Afrique du Sud était l'objectif affiché du Parti des combattants pour la liberté économique lundi. La formation politique de l’opposition avait appelé les Sud-africains à manifester contre Cyril Ramaphosa.
Le président de l'Afrique du Sud est jugé incapable de proposer des solutions au chômage, à la pauvreté et aux terribles coupures d'électricité qui affligent le pays.
Des manifestations ont eu lieu dans diverses villes sud-africaines sur fond de grande mobilisation policière. Mais pour l’opposant Julius Malema, la révolution est en marche et doit aboutir au départ du chef de l’État.
"Nous ne sommes pas ici pour jouer, nous sommes ici pour demander à Ramaphosa de quitter cette maison. Nous sommes ici pour exiger la fin du délestage, pour demander à Ramaphosa de démissionner et s'il ne veut pas , nous le forcerons à le faire", a déclaré Julius Malema.
Les bérets rouges ont-ils les moyens de leur ambition ? Quelque 5 000 personnes se sont rassemblées dans la capitale Pretoria, moins de 200 au Cap, selon un communiqué. "Le pays n'a pas été mis à l'arrêt", s'est félicité Vincent Magwenya, le porte-parole du président sud-africain.
"Camarades, c'est le blocus le plus réussi de l'histoire de l'Afrique du Sud", a néanmoins clamé Julius Malema devant ses troupes vêtues de rouge, couleur du parti, à Pretoria. Des syndicalistes avaient également rejoint les rangs.
D'importants dispositifs policiers étaient en place, près de 3 500 soldats mobilisés. Dans la nuit de dimanche à lundi, 87 personnes ont été arrêtées pour troubles à l'ordre public.
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