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Mondial 2022 : un combat de Lions en vue

L'Angleterre de Marcus Rashford se dresse sur la route des Lions   -  
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Qatar

États-Unis contre Pays-Bas et Angleterre contre Sénégal, telles sont les premières affiches des huitièmes du Mondial 2022. : les Anglais, Néerlandais et Sénégalais, favoris, ont obtenu leur qualification mardi au Qatar, où les Américains ont supplanté les Iraniens dans une affiche à fort retentissement géopolitique.

Pour le Sénégal, il a fallu deux décennies avant de revoir la phase à élimination directe d'une Coupe du monde, vingt ans après l'épopée de 2002 jusqu'en quarts.

Les champions d'Afrique se sont imposés 2-1 contre l’Équateur, marquant par Ismaïla Sarr sur penalty (44e) et Kalidou Koulibaly (70e) alors que Moises Caicedo avait brièvement égalisé (67e). La qualification du Sénégal redore le blason du football africain, qui n'avait placé aucune équipe en huitièmes en 2018.

Les Lions sénégalais y affronteront les "Three Lions" anglais de Marcus Rashford (3 buts dans ce Mondial), auteur d'un doublé (50e, 68e) lors de la victoire 3-0 de l'Angleterre contre un terne pays de Galles. Phil Foden a également marqué (51e) pour valider la qualification des vice-champions d'Europe, lancés vers la phase à élimination directe.

Le sélectionneur anglais, Gareth Southgate, se méfie des Lions de la Teranga :

"J'ai vu jouer le Sénégal contre l'Iran (en amical) à Vienne. Je les ai bien observés. À partir de maintenant on va étudier leurs matches. On connait certains joueurs qui jouent dans de grands championnats et en Angleterre. On sait qu'on sera favori, on doit l'assumer, mais on joue une équipe très dangereuse".

Les Pays-Bas de Gakpo face aux USA de Weah

Pour sa sixième tentative, l'Iran a encore connu le crève-cœur d'un échec au premier tour d'une Coupe du monde, la Team Melli s'inclinant devant la Team USA (1-0) sur un but de Christian Pulisic (38e) au stade al-Thumama.

Voilà les États-Unis en huitièmes de finale du Mondial, comme en 2010 et 2014, une performance de bon augure au pays du "soccer" à quatre ans d'une Coupe du monde coorganisée par le Canada et le Mexique.

Mais si ce duel contre les Iraniens n'était pas un sommet footballistique, il a tout de même fait les gros titres en raison de sa portée symbolique et politique, entre deux pays qui n'entretiennent pas de relations diplomatiques.

L'Iran et les États-Unis s'étaient déjà affrontés pour le "match de la fraternité" au Mondial 98 en France, où Iraniens et Américains avaient communié sur la pelouse, posant ensemble sur la photo officielle du match et s'offrant fleurs et fanions.

Mais le contexte était autrement plus tendu cette année, avec en toile de fond le mouvement de contestation inédit réprimé dans le sang par Téhéran.

Plusieurs joueurs, notamment la star Sardar Azmoun, ont dénoncé la répression sur les réseaux sociaux. Après s'être abstenus de chanter leur hymne lors du premier match, perdu 6-2 contre l'Angleterre, les joueurs iraniens l'ont cette fois entonné sans enthousiasme et quelques sifflets sont descendus des tribunes.

Ce fut la seule note politique d'un match ramené par la suite à sa dimension sportive, avec son perdant, l'Iran, et son vainqueur, les États-Unis, qui finit deuxième du groupe B derrière l'Angleterre.

"USA! USA! Sacré match", s'est enthousiasmé le président Joe Biden en apprenant le résultat lors d'un déplacement dans le Michigan. "Ils l'ont fait!"

Au tour suivant, la Team USA devra affronter les Pays-Bas de Louis van Gaal, qualifiés sans trop de difficulté en battant 2-0 le Qatar, déjà éliminé avant la rencontre et qui achève son tournoi sur un zéro pointé inédit pour un pays hôte.

L'équipe néerlandaise a déroulé grâce à l'épatant Cody Gakpo (27e), qui rejoint la tête du classement des buteurs avec trois buts, et Frenkie De Jong (49e).

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