Burkina Faso
Le Burkina Faso a connu vendredi un second coup d'Etat en huit mois, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier, ayant été à son tour démis de ses fonctions par des militaires.
Après une journée émaillée de tirs dans le quartier de la présidence à Ouagadougou, une quinzaine de soldats en treillis et pour certains encagoulés ont pris la parole, peu avant 20H00 (GMT et locale) sur le plateau de la radiotélévision nationale. Le nouvel homme fort du pays, désigné président du MPSR, est désormais le capitaine Ibrahim Traoré, a-t-il affirmé.
"Le lieutenant-colonel Damiba est démis de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration" (MPSR, organe dirigeant de la junte), ont déclaré les militaires dans un communiqué lu par un capitaine.
22h00 GMT :"Le lieutenant-colonel Damiba est démis de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration" (MPSR, organe dirigeant de la junte), ont déclaré les militaires dans un communiqué lu par un capitaine.
15h30 GMT : selon des sources des tirs auraient repris dans la zone de Ouaga 2000, au quartier patte d'oie.
14h30 GMT : "des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité. L’ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation" souligne un communiqué de la présidence du Faso.
14h20 GMT :Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, joint au téléphone à par le site lefaso.net dément avoir été arrêté. Selon ce dernier, le Premier ministre Albert Ouédraogo est en liberté contrairement à ce que certaines rumeurs sur les réseaux sociaux ont rapporté. Le président de la transition, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sadaogo Damiba a entamé des négociations avec des soldats qui ont déclenché un mouvement de grogne au sujet de leurs primes.
14h00 GMT : les manifestants ont appelé à la démission du président Damiba et la libération du lieutenant-colonel Emmanuel ZOUNGRANA, vers l’ex-stade municipal.
12h00 GMT : la télévision nationale dont le signal avait été coupé vers 6 heures locales , avait recommencé à émettre à 9 heures, avant d’être à nouveau interrompu à 9h15.
11h00 GMT : les voies menant au ministère en charge de la sécurité, à la Primature, à la résidence du Premier ministre, à la résidence du président de l’Assemblée nationale, au Palais de justice de Ouagadougou et au commissariat central, sont sous surveillance militaire. Plusieurs axes de la capitale burkinabè étaient bloqués dans la matinée par des militaires.
10h00 GMT : selon des sources locales la Gendarmerie Nationale a informé du report de la cérémonie de sortie de la 48e promotion de l’Ecole Nationale des Sous-officiers de Gendarmerie qui était initialement prévue pour se tenir ce vendredi 30 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso. L’aéroport international de Ouagadougou lui reste toujours accessible.
9h00 GMT : "J'ai entendu de lourdes détonations vers 4H30 (locales et GMT), et là les routes autour de ma maison sont barrées par des véhicules militaires", a affirmé un témoin, vivant près de la présidence.
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