Tchad
Au Tchad, les magistrats ont reconduit mercredi 28 septembre leur grève sèche et illimitée après une assemblée générale tenue au palais de justice de la capitale N’Djamena.
Cela fait plus de deux semaines que le pouvoir judiciaire est à l’arrêt en raison d’une grève déclenchée par les magistrats pour exiger une revalorisation salariale et des armes afin d’assurer leur protection. Au total, 377 magistrats ont déjà reçu des armes de poigne mais attendent toujours les émoluments.
Les deux syndicats des magistrats du Tchad SYAMAT et le SMT veulent être traités au même titre sur le plan salarial que les conseillers nationaux qui incarnent le pouvoir législatif. Ils déplorent la lenteur des procédures après les instructions du président de la transition Mahamat Déby.
En juillet dernier, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mahamat Ahamad Alhabo, avait mis sur pied une commission chargée de réviser les indemnisations des magistrats tchadiens.
La grève des magistrats affecte les détenus et les demandeurs des dossiers administratifs.
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