Cameroun
À Douala, au Cameroun, un groupe d'enfants et leurs parents se sont levés tôt pour participer aux activités du Club Le Potager Initié par Erik Kontchou, le club a débuté son activité il y a deux ans, avec un objectif simple : reconnecter les jeunes enfants des grandes villes à la nature, l’agriculture et l’élevage.
"Nous avons constaté que les enfants en ville de Douala et Yaoundé, notamment, avaient un très faible contact avec la nature", explique Erik Kontchou, fondateur du club. "Donc on s’est demandé ce qu’on pouvait faire, apporter comme solution et on a donc créé le potager. On a commencé, on a été impactés par le Covid-19, les parents n’envoyaient plus leurs enfants. Donc on a arrêté pendant pratiquement deux ans, et cette année, on a repris notre activité".
Mathis Tedon vient régulièrement dans le club, et rêve désormais de travailler dans le domaine de l’agriculture. "On est venu retirer les mauvaises herbes et on a mis l’engrais naturel sur nos plantes pour qu’elles puissent pousser plus vite", raconte le jeune membre du Club du Potager.
Pour les parents accompagnateurs, il est primordial que leurs enfants connaissent la nature et l'environnement. "Il faut leur donner une culture autre que celle de l’école ordinaire, qu’ils sachent qu’ils peuvent faire des cultures, se former en aquaculture en agriculture, et demain avec des moyens, ils pourront avoir des projets dans ce sens", détaille Daniel Okala.
Pour les familles, venir au Club Le Potager, est aussi l'occasion de faire une activité tous ensemble, qui permet de se reconnecter avec la nature. "Pour nous, c’était l’opportunité d’avoir une autre activité en famille différente de celles qu’on a l’habitude d’avoir, et d’avoir aussi le contact avec la nature", ajoute Jeanne Enyama. "Et puis c'est une activité que les enfants ont beaucoup, beaucoup appréciés".
Malgré le Covid-19 qui a ralenti les activités du club, pour Erik Kontchou, le retour est positif, avec 600 enfants qui prennent part au projet. Le club du Potager connaît un tel succès à Yaoundé et Douala, que certains établissements scolaires font appel à lui. Il espère pouvoir développer son activité dans l'ensemble du pays.
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