Afrique du Sud
En Afrique du Sud, le focus est mis sur les zones rurales où le taux de vaccination contre le Covid-19 est le plus faible. Une équipe de l'agence américaine Usaid était mercredi à l'école primaire de Lundini afin de vacciner les enfants qui fréquentent l'établissement Vuyelwa Lubando. Sur place, les agents de santé ont dû faire face à la réticence de ces derniers.
Nous avons tous sous-estimé le niveau de méfiance, les craintes provoqués par l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes. Mais si vous faites parvenir les vaccins aux populations, il est probable qu'elles se feront vacciner. Ainsi, en Afrique du Sud, nous constatons que le taux d'acceptation est plus élevé dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Parce que ces populations ont un accès inégal, voire inexistant, à la vaccination. Et maintenant que les populations y ont accès, on peut voir des gens faire la queue pour se faire vacciner. On ne voit presque plus cela dans les zones urbaines d'Afrique du Sud, explique Heena Brahmbhatt, conseillère principale pour l'Usaid.
Notons qu'en Afrique du Sud, 45 % des adultes sont entièrement vaccinés, bien que l'on estime à plus de 85 % la population entièrement immunisée du fait de la propagation du virus les derniers mois. Le pays fait partie des rares en Afrique à vacciner les enfants dont la vaccination a été autorisée, mais pas imposée dans plusieurs pays.
Si le pays veille à cette vaccination, c'est aussi parce que le risque court encore.
Selon les experts du pays, l'Afrique du Sud est exposé actuellement à une recrudescence de nouveaux cas de Covid-19, due à deux sous-variants omicron.
01:01
RDC : l'OMS signale un déclin de la transmission d'Ébola au Kasaï
01:02
Soudan : l'OMS lance la campagne de vaccination contre le choléra
01:03
RDC : 11 nouveaux cas d'Ébola enregistrés, selon l'OMS
01:16
VIH : un traitement préventif à 40 dollars par an dès 2027
01:53
Plus d'un milliard de personnes souffrant d'hypertension sans accès à un traitement
01:07
RDC : une campagne de vaccination lancée face à la hausse des cas d'Ebola