Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

L'ex-ministre ivoirien Alain Richard Donwahi élu président de la COP15

L'ex-ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a été élu mercredi président de la COP15.   -  
Copyright © africanews
SIA KAMBOU/AFP or licensors

Côte d'Ivoire

L'ex-ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a été élu mercredi président de la COP15 contre la désertification, alors que son ancien ministère fait actuellement l'objet d'un audit, après des révélations sur un trafic de bois présumé.

Moins connue que sa "grande soeur" sur le climat, la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde notamment les questions de dégradation des terres, d'avancée des déserts ou de déforestation. Elle s'est ouverte lundi à Abidjan par un sommet où des chefs d'Etat ont souligné "l'urgence" d'agir.

Alain Richard Donwahi, élu mercredi par acclamation des délégués des pays de la COP15, n'avait pas d'adversaire face à lui. Son mandat à la tête de la COP15 doit durer deux ans, jusqu'au prochain sommet sur le sujet.

"Je suis très honoré d'avoir été élu président de la COP15. La lutte contre la désertification est difficile mais cruciale. Quel défi!", a-t-il lancé dans un bref discours après son élection.

M. Donwahi "est familier des thématiques majeures de notre convention", a déclaré de son côté le président ivoirien Alassane Ouattara.

Alain Richard Donwahi, 59 ans, était jusqu'au 20 avril dernier le ministre des Eaux et Forêts de Côte d'Ivoire depuis 2017. Il a fait partie des rares ministres qui ont quitté le gouvernement lors d'un remaniement resserrant le nombre de ministères.

Fin avril, une enquête de Jeune Afrique avait révélé que le ministère des Eaux et Forêts faisait l'objet d'un audit de l'inspection générale d'Etat depuis fin février.

Cet audit, confirmé par le gouvernement, intervient après le démantèlement d'un vaste trafic de bois précieux impliquant, selon Jeune Afrique, des membres du cabinet de M. Donwahi.

La semaine dernière, M. Donwahi a dénoncé "une campagne de dénigrement" et une "grotesque campagne d'intoxication", niant tout lien avec des réseaux de contrebande de bois.

Voir plus