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Burkina Faso : le gouvernement rejette les délais de la CEDEAO

Paul-Henri Sandaogo Damiba, Président de la transition.   -  
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Burkina Faso

Le gouvernement burkinabé s'est exprimé jeudi au regard des préoccupations de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

Le 25 mars cernier, lors du sommet des chefs d’État de la Cedeao à Accra la capitale ghanéenne, l'organisation se disait inquiète de la situation en Guinée et avaient demandé la libération sans délai et sans condition de l'ancien-président Roch Marc Christian Kaboré.

Depuis le coup d'Etat du 23 janvier, le président Kaboré est placé en résidence surveillée à Ouagadougou.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, la ministre des Affaires étrangères, le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Lionel Bilgo a fait état de la position du Burkina Faso concernant la libération de Roch Marc Christian Kaboré.

"Sur les préoccupations liées à l’ancien Président du Faso, le gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la CEDEAO ainsi que toute la communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité." a affirmé le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Lionel Bilgo.

S'agissant de la transition, la CEDEAO a demandé à recevoir un calendrier d'ici le 25 avril, mais les autorités burkinabés, ont rejeté cette échéance. Selon porte-parole du gouvernement la durée de la transition, a été adoptée de façon consensuelle durant les assises nationales du 28 février.

"(...)Le gouvernement du Burkina Faso ne subit qu'un seul délai. Celui de bien faire les choses, celui d'agencer son action conformément aux réalités du terrain, en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. Ce qui nous dicte notre action, c'est vraiment le terrain, c’est vraiment l'opérationnel, et c'est le contexte dans lequel le Burkina Faso est plongé" souligne le porte-parole.

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