Ghana
Au Ghana, les chefs d'Etat de la CEDEAO ont décidé de maintenir leurs sanctions envers le Mali. Il y a quelques jours, l'Union économique et monétaire africaine avait demandé leur suspension, mais la CEDEAO est la seule autorité habilitée à pouvoir prendre cette décision. Le président de la Commission a également rappelé que les sanctions doivent être appliquées par tous les pays de la région.
"Après avoir examiné la recommandation du médiateur, le Président Goodluck Jonathan, les chefs d'Etat ont finalement décidé qu'ils sont disposés à prévoir une prolongation de la transition au Mali dans une fourchette de 12 à 16 mois", a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou.
Au sujet de la Guinée, malgré certaines améliorations, certains éléments inquiètent les dirigeants de la CEDEAO.
"Dans le passé, il a été demandé à plusieurs reprises qu'un calendrier soit fourni, mais maintenant, comme rien ne vient, l'autorité fixe une date limite", a expliqué le président. "Il y a une date limite, et aujourd'hui, nous sommes le 25 mars, donc il reste un mois. Le 25 avril, la Communauté souhaite voir un calendrier de transition en République de Guinée."
Les dirigeants régionaux ont également demandé la libération immédiate de l'ancien président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, assigné à résidence depuis le début de l'année.
Aller à la video
Madagascar : les événements menant au coup d'État militaire contre Rajoelina
Aller à la video
Avant Andry Rajoelina, ces autres dirigeants contraints à la fuite
01:45
Madagascar : le colonel Randrianirina va prêter serment comme président
01:52
Rajoelina appelle au dialogue après avoir fui Madagascar pour "protéger sa vie"
00:35
Lâché par des militaires, Rajoelina a quitté Madagascar
01:46
Des soldats malgaches rejoignent la contestation, le président crie au putsch