Nigéria
Muhammadu Buhari a annoncé dimanche vouloir réexaminer la situation sécuritaire dans le sud-est de son pays, devenue vulnérable aux exactions des séparatistes.
La goutte de trop, pour le président Nigérian a été l’attaque à la dynamite dimanche d’un poste du commissariat d’Oru dans l’Etat d**'Imo**. Même si les autorités nigérianes disent avoir repoussé cet assaut, et neutralisé 4 assaillants. Alors que la veille, deux officiers avaient perdu la vie dans cette même région.
Plus de 100 policiers et membres de forces de sécurité ont été tués dans cette région du Nigeria depuis l'année dernière.
souvent critiqué pour son inertie présumée face aux bandits et groupes djihadistes qui écument des pans entiers du Nigeria,Muhammadu Buhari est donc attendu au tournant, a fortiori, à l’approche de la présidentielle de 2023.
Les autorités nigérianes accusent fréquemment le Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra et son aile paramilitaire d'être à l'origine des violences dans la région.
Il caresserait le rêve de voir renaître la défunte ''République du Biafra'', dont la proclamation d'indépendance avait entraîné une guerre civile de 30 mois entre 1967 et 1970. Des allégations réfutées par le mouvement.
00:44
Haïti : cérémonie officielle d’installation du Conseil présidentiel de transition
Aller à la video
Nigeria : une "fille de Chibok" retrouvée 10 ans après l'enlèvement
02:13
Des groupes de vigilance renforcent la sécurité dans le nord du Nigeria
01:19
Haïti : à quoi s'attendre du Conseil présidentiel de transition ?
02:46
Nigeria : pour les "filles de Chibok", 10 ans d'espoir et de résilience
02:33
Centrafrique : hausse alarmante de la violence basée sur le genre