Mali
C’est en plein cœur de Ségou, sur les bords du fleuve Niger au centre du Mali, que s’est tenu le festival Ségou art, que la ville organise chaque année.
Cette 18è édition, a été ternie par la politique, à cause des sanctions de la CEDEAO contre le Mali, de nombreux artistes africains n’ont pas pu se rendre au festival à cause de frontières fermées.
Après une édition 2021 morose marquée par le Covid-19, cette année, le festival revient en force pour le plus grand bonheur des artistes. C’est le cas de Mariam Koné.
"Ma chanson « Soïna Mousso » rend hommage à la femme. Malgré les tâches ménagères, l’éducation des enfants, on lui demande toujours de garder le sourire", explique la chanteuse.
En dehors de la musique, le festival est aussi largement consacré à l’art contemporain. De nombreuses œuvres ont été exposées. L’artiste Indépendance Dognon a même reçu un prix pour sa série de sculptures intitulée Douleurs et qui parle du cancer du sein.
"C'est vraiment pour représenter la douleur et la destruction de cette maladie. Vous verrez que sur la sculpture il y a une partie manquante, c'est vraiment pour montrer qu'avec le cancer des seins, ce ne sont pas seulement les seins que l'on coupe, c'est vraiment une partie de la personne qu'on enlève", explique la plasticienne.
Après les sculptures, place à la danse avec Bibata Maïga.
Originaire de Gao au Nord Mali, elle fait partie de la nouvelle génération de danseurs contemporain d'Afrique de l'Ouest.
Le public a pu apprécier sa performance L'Esprit de l'eau, qui est consacrée à la divinité du fleuve Niger.
"C’est pour magnifier la femme et pour montrer les pouvoirs naturels qui existent dans chaque femme", explique la danseuse.
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